Il participe alors aux combats
dits de Septembre noir. Le roi Hussein, qui veut de sauver son régime, lance
ses armées sur les camps de réfugiés palestiniens. Il est, avec Yasser ARAFAT,
l’un des survivants.
A l’âge de 24 ans il est responsable, sous le nom
de Carlos, des opérations militaires du FPLP en Europe. On lui prête depuis
cette date de multiples attentats, il reste insaisissable, mais c’est lui qui,
le 13 janvier 1975, à l’aéroport
d’Orly, organise une attaque au lance-roquettes sur un avion de El Al (compagnie
nationale israélienne), c’est avec lui que des hommes reviennent sur les lieux
six jours plus tard, lancent une attaque depuis la terrasse de l’aéroport,
prennent des otages, demandent et obtiennent un avion pour Bagdad, c’est
encore lui, la même année, le 27 juin, rue Toullier à Paris, qui échappe à un
piège du Massad, en laissant sur place trois morts, dont deux policiers, et un
blessé, et c’est lui encore, le 21 décembre, toujours la même année, à Vienne
en Autriche, qui, à la tête de ses commandos, dirige la prise d’otage de onze des
ministres de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP), obtient un
avion et s’envole vers l’Algérie avec 42 otages à bord. Pour les années
soixante-dix et jusqu’au début des années quatre-vingt-dix, selon les uns
Carlos est l’ennemi international public numéro 1, mais, pour les autres, il
est un héros de la lutte révolutionnaire et de la Résistance palestinienne.
Le
bloc de l’Est s’effondre. Livré par le Gouvernement Soudanais, il est « interpellé »
par la police française le 15 août 1995, sur le tarmac de l’aéroport de
Villacoublay. Il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Sur dix
sept ans d’emprisonnement il a totalisé dix ans à l’isolement (arrêté après
décision de la Cour Européenne des Droits de l’Homme).
En 2003 il publie L’Islam révolutionnaire. Pour les élections
européennes de 2009 il apporte son soutient à la liste antisioniste conduite
par Dieudonné et Alain Soral. Joint au téléphone en plein meeting, il dénonce
ce qu’il considère comme la barbarie israélienne envers les palestiniens.
Dieudonné est Président d’honneur du Comité pour la Libération de Carlos.
Le lundi 7 novembre débute à
Paris, devant une Cour d’Assises « spéciale » (sans jurés
populaires), un procès qui doit durer quarante-cinq jours et au terme duquel il
sera condamné de nouveau à perpétuité pour des faits vieux de plus d’un quart
de siècle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.